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Passé simple ou imparfait : Le bouc et l'Anglais

Dans ce petit texte amusant, vous devez choisir entre l'imparfait et le passé simple.

Les deux formes vous sont données :
à vous de voir celle qui correspond au temps à employer.

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Un Anglais, non loin de l'auberge de Grimsel, dessinaitdessinaJe ne sais pas un charmant paysage. Il se futs'étaitJe ne sais pas assis sur un tronc d'arbre abattu et avait déployé le gigantesque parasol gris des touristes-peintres. Le sommeil le tentaittentaJe ne sais pas et alourdissaitalourditJe ne sais pas ses paupières. Il refermarefermaitJe ne sais pas son carton, et les bras appuyés sur sa canne, le parasol lui faisant de l'ombre, il s'endormits'endormaitJe ne sais pas. Un bouc venaitvintJe ne sais pas à passer en tour de promenade. Il s'arrêtas'arrêtaitJe ne sais pas et contemplaitcontemplaJe ne sais pas l'Anglais. Le brave homme dormitdormaitJe ne sais pas de tout son cœur. Sa tête lentement s'inclinas'inclinaitJe ne sais pas et tombatombaitJe ne sais pas sur sa poitrine, puis, brusquement, se relevarelevaitJe ne sais pas, pour s'incliner encore et retomber. Ce manège involontaire étaitfutJe ne sais pas mal compris du bouc. Il reculareculaitJe ne sais pas, penchapenchaitJe ne sais pas lui aussi sa tête sur la poitrine et attendaitattenditJe ne sais pas de pied ferme. L'Anglais restant bien en place, le bouc, après quelque temps, levalevaitJe ne sais pas les yeux et le regardaitregardaJe ne sais pas à nouveau : le front de l'Anglais penditpendaitJe ne sais pas toujours. Alors, décidément froissé, le bouc se remet en garde et, avec un grand élan, fond sur l'Anglais ! Le malheureux tournatournaitJe ne sais pas comme une aile de moulin autour de l'arbre, et, la tête en bas, les jambes en haut, pêle-mêle avec le parasol, les cartons et les pinceaux, roulaitroulaJe ne sais pas dans l'eau du fossé. Je vous laisse deviner les cris, la colère, la honte, l'embarras du pauvre homme se débattant dans la vase. Le bouc, lui, les pattes de devant sur le tronc, contemplaitcontemplaJe ne sais pas d'en haut sa victime empêtrée; il bêlabêlaitJe ne sais pas, et son bêlement faisaitfitJe ne sais pas rire tous les échos de la montagne. - (Van Tricht).