Imparfait ou passé simple ?

 Dans un même récit, on utilise tour à tour l'imparfait et le passé simple pour exprimer des actions du passé mais avec des nuances différentes. Pour choisir le temps à utiliser, il faut connaître les valeurs de chaque temps.

L'imparfait :

Il indique une action passée en cours de réalisation et qui n'est pas terminée. C'est l'imparfait duratif.
Les bateaux rentraient au port, la météo annonçant du mauvais temps.

Il est le temps de la description : actions de second plan, portraits, paysages d'arrière-plan.
"La brise continuait à souffler. Le vieux scrutait l'horizon...Rien que des poissons volants qui jaillissaient
à la proue de sa barque... On ne voyait même pas d'oiseaux." Le vieil homme et la mer- E . Hemingway.

Il exprime la répétition ou l'habitude.
Je revenais chaque soir sur le port pour voir les pêcheurs rentrer.

Il exprime une action qui se produit en même temps qu'une autre exprimée au passé simple
= imparfait de simultanéité.
Il affalait la grand-voile quand il y eut un coup de tonnerre.

Dans une proposition conditionnelle introduite par si , la subordonnée est à l'imparfait.
Si le vent se calmait nous pourrions lever l'ancre.

Il sert à atténuer une recommandation ou une demande polie. Il a une valeur de présent.
Je désirais vous parler, avez-vous quelques minutes à m'accorder ?

 Le passé simple :

Il indique une action ponctuelle, brève, achevée, contrairement à l'imparfait, qui s'est produite à un moment bien déterminé dans un contexte passé .
C'est le temps du récit. Associé à l'imparfait d'arrière-plan, il exprime une action de premier plan mise en relief.
Il fait avancer le récit.
Nous regardions l'horizon quand, soudain, nous aperçûmes plusieurs ailerons de requins.

Il est réservé essentiellement à l'écrit.

Consigne :

Choisir le bon temps dans les phrases qui suivent.