Parfois en relisant certains textes, dans un soucis de "correctrice" je me sens comme en train de piétiner un parterre de fleurs avec des bottes !
Mais je me dis alors que ce sont des bottes de jardinier, et que c'est pour le bien des fleurs, pour enlever les mauvaises herbes !


ng :
tu me regardes… me souris… nous rions, nous enlaçons… et nous envolons
Je me demande s'il ne faudrait pas dire "nous nous enlaçons et nous nous envolons". C'est lourd, ça ne sonne pas très bien (encore que...) mais quelque chose ne va pas dans ta version. Vois si tu peux faire quelque chose !

Arc-en-ciel du jeu des 3 (non : 4) mots

Les petites phrases

Aurore : Je ris parce que j'étais absente lorsque la bête sauvage a fait peur aux voyageurs !

ng : Enfant sauvage, d’essence absente, tu te ris des psychologues, ces voyageurs de l’esprit !

Rita12 : Sauvage ? Non ! Encore absente oui ! Je ris car mes voyageurs m'emmènent à la campagne.

Aurore : Tu ris ? Une terre sauvage sans voyageurs est absente du monde.
Aurore : Terre sauvage, absente du monde, ris des voyageurs !

Crysalide : Sauvage, absente, je ris des voyageurs.

Chantal : Parmi ces voyageurs, je ris d'une grand-mère sauvage ou absente. (Avec toutes mes excuses, je ne suis pas gentille !)

Les narrations

Enri70 : Absente au départ du groupe, tu n'as pas rejoint les voyageurs qui errent, perdus dans la jungle sauvage, et tu ris : c'est toi qui devais apporter le GPS !

Eos17 : Tu m'as fait part de ton désir de faire tes valises, changer de décor et fuir la capitale pour un ailleurs moins pollué, plus sauvage. Tu m'as surprise car il n'y a pas si longtemps, tu faisais encore partie de ces voyageurs qui s'entourent du confort des hôtels cinq étoiles, des paquebots de luxe, qui n'admettent aucun imprévu, qui visitent les pays traversés en les survolant. Tu comprends qu'il est difficile de t'imaginer partir en forêt amazonienne d'où toute loi est absente sauf celle du plus fort, assaillie par les moustiques, ruisselante de sueur, les épaules sciées par le sac à dos. Je ris car je vois ta grimace, le soir, au bivouac, frottant tes pieds douloureux et essayant de trouver un abri contre l'humidité. Tu n'aurais pas surestimé ton âme d'aventurière, par hasard ? Pour une première, sois plus modeste, j'ai peur que tu reviennes guérie des voyages.

Jonquille :

Dis-moi, ma fille, pourquoi tu ris.
Maman, les voyageurs m'ont dit
Que le gorille sauvage a vraiment rougi
De savoir que sa petite préfère des lits !
Elle en cherchait un à Miami
Alors, elle était absente aujourd'hui !

Lou31 : Le hall de la gare était rempli de voyageurs, Lilou était absente de chez elle, en voyage sur la côte sauvage des landes .. c'était donc Nicole qui venait à ma rencontre. Il était midi passé et mon estomac commençait à gémir... j'avais hâte de déguster ce bon plat de ris de veau dont elle m'avait parlé......Marcel était avec elle.. en me voyant il me dit : "je ris de te voir si belle"...

Ng : Où est ta mère ? Mais enfin, ne prends pas cet air sauvage,  je te demande juste où est ta mère. Les derniers voyageurs ont embarqué, le train va partir. Mais où est donc ta mère ? Toujours absente au mauvais moment, celle-là ! Le train ? Quoi… le train ? Quel train ? Le train qui vient de partir, sur le quai d’en face ? Oui, je le vois, il est parti, pourquoi ris-tu ? Ta mère est… pardon, j’ai mal entendu…

Planbis qui rime avec in-extremis. (note de l'arbitre ) :

La bête sauvage, passant très près des voyageurs, n'a heureusement pas fait de gros dégâts.
Dès lors, l'absence de tout danger dans la tente nous soulage.
Cette péripétie restera à jamais gravée dans nos esprits. La seule femme légèrement blessée, une Africaine, est maintenant absente, nous l'avons laissée entre de bonnes mains.
Après ça, j'en ris avec mes compagnons au coin du feu en repensant à ce moment si palpitant !
Nous pouvons pousser un grand soupir !

Les culturels
Ariane6 : Je ris de ces voyageurs qui reviennent avec la recette d'un plat qu'ils ont adoré.
C'est le cas d'Adèle qui est souvent absente ; depuis son dernier séjour en Inde, elle ne me parle que de son riz sauvage à l'aneth !

Alphonse : Le premier des voyageurs semble avoir été Hannon, que le sénat de Carthage chargea de coloniser les côtes de l'Afrique de l'ouest. Ses exploits, connus sous le nom de périple d'Hannon, ont été relatés en langue punique, et ensuite, traduits en grec ancien.
Hannon aurait eu à sa disposition une flotte de soixante navires de cinquante rames chacun, transportant environ trente mille personnes, hommes et femmes confondus, avec les vivres jugées nécessaires. Il aurait atteint une région proche du fleuve Congo, absente de toute vie sauvage. Je ris, à la pensée que nous avons en général retenu uniquement les exploits des explorateurs du XVI° siècle, en parfaite méconnaissance de l'Histoire ancienne.

Aneth : Le jeu dans le jeu dans le jeu
Qui suis-je ?
Accompagné de ma femme, je me ris des dangers de la nature sauvage alors que je cartographie les régions inexplorées de l'Afrique pour le compte du gouvernement britannique. C'est neuf ans après la mort, survenue en 1862, de ma chère âme absente, que se déroule ma rencontre mythique avec le journaliste Stanley. Il faut vous imaginer la scène, au coeur de la jungle africaine la plus reculée. Nous nous saluons, comme le feraient 2 voyageurs dans un luxueux salon de l'Orient Express, et il m'adresse ses fameux trois, non, quatre mots de parfait gentleman.
Qui suis-je ? Dr Livingstone, je présume !

Alphonse : Invité dans plusieurs familles, tant en Tunisie, qu'au Maroc, j'ai eu le plaisir d'apprécier le thé vert, saturé de sucre, brûlant au point que les verres finement décorés de liserés d'or, ne peuvent se tenir qu'à deux doigts, je ris encore de mes maladresses des premiers essais; assis à l'entrée des tentes, face au vide de la nature sauvage du Sahara, quelle boisson désaltérante offerte à des voyageurs inconnus, lorsque la température extérieure dépasse les 45°, dans un climat d'où toute animosité est absente, où l'entraide est habituelle: ma "Pigeot " ayant déclaré sa soif d'eau fraîche, allongée dans l'attente d'une ombre incertaine, aura bénéficié, à plusieurs reprises, de toute l'attention de bricoleurs de génie, remplacement des durites par d'hypothétiques bouts de tuyau en plastique, le pot d'échappement maintenu en place, au moyen d'astucieux ligaments de fil de fer. En dehors du thé vert, plus me plaisent les Darjeeling,le Gunpowder,ou le Lapsang Souchong.

Rita12 : La Statue de la Liberté et le musée Ellis Island à New York voient défiler chaque année, un nombre considérable de voyageurs : le premier monument, cadeau de la France à l'occasion de la déclaration d'indépendance américaine, est devenu le symbole national par excellence et la première silhouette que le touriste voit en arrivant par bateau. Le cinéma aussi s'est emparé de son image tel que dans le gendarme à New York. Je ris en me souvenant d'un cadeau français à Québec: un "Cube blanc" situé place de Paris : lorsque le guide nous l'a montré, l'éclat de rire à été retentissant.
L'histoire du deuxième monument est lié entre autres à un épisode de drames d'êtres humains victimes d'une loi sauvage obligeant les immigrés à y séjourner avant d'être acceptés à poursuivre la quête du rêve américain, transformant l'endroit en bouillon de culture microbienne et faisant évoluer certains vers la mort. La jeunesse n'était pas absente au nombre de ces infortunés, exemple Annie Moore immigrante de 15 ans.


ng : Lucie, la belle australopithèque, vécut il y a plus de 3 millions d’années. Chasseurs-cueilleurs, voyageurs infatigables, son compagnon et elle vivaient en harmonie avec cette nature sauvage, de laquelle toute pollution était absente. Lucie, comme tu ris en imaginant ce qu’allait devenir ce monde !

Les poétiques
K-sar :
Il y a eu, a et aura toujours des voyageurs ... Tu le sais.

Même au crépuscule, tu te ris de moi.

Je n'ai pas le sentiment d'être bien née mais le fait de n'être qu'un animal sauvage suffit à combler le manque d'adrénaline de ton public.

Mon père me dit à sa mort : " La raison est le bien-fondé de toute civilisation, ne pas en abuser et prendre soin de soi-même te sera propice lors d'évènements sombres, ne te justifie pas face à elle. "

Je n'ai jamais pu me souvenir de son nom.

Ma maman fut absente à ma naissance, elle succomba au fruit charnel d'une vie paisible et sans soucis.

Je n'oserai donner un nom,

Si ce n'est, le seul Dieu parmi les ombres avec lequel je serai un jour.

La mort.

ng :
Allongée, elle songe…
son esprit est ailleurs,
dans les volutes de fumée
de ce pétun sauvage.
allongée, elle songe,
te fait part de ses rêveries…
Et tu ris.
Voyageurs éphémères
Mais vers quel hémisphère ?
Allongée, elle songe,
Eternelle absente…

Aurore :
Cette vie, d'habitude je ris de ses ravages...
Mais ce jour là, c'est la mort qui était de passage.
Après avoir déversé ma rage, je revins m'asseoir au bord d'un rivage...
Cette vie n'est qu'un mirage, une image sans visage, donnant à ce monde cette allure sauvage.
Bientôt, je rejoindrai les voyageurs du temps sur une autre plage...
Peut-être en tant que sage parmi les sages, ceux dont on mémorise les mots et messages...
Peut-être comme d'autres, oubliée, absente, effacée par l'âge....
Une chose est sûre, ce jour-là, ce sera pour moi, la fin du voyage...

ng : C’était il y a trente ans, un doux mardi ensoleillé. Les examens approchaient, nous avions à peine seize ans, nous étions insouciants. Tu me regardes, tu me souris, je te suis. Je revois notre fuite du lycée – tu m’entraînes et tu ris – notre course effrénée – je ris, m’essouffle, te dis : « attends-moi ! » – puis la découverte fortuite de ce petit coin sauvage. Tu t’arrêtes, tu me regardes… me souris… nous rions, nous nous enlaçons… et nous envolons !
Depuis ce merveilleux mardi, nous ne nous sommes jamais séparés, ou alors si peu, pas plus d’une journée… trente ans de bonheur, d’amour sans faille.
Nous avons croisé de nombreux égarés de l’amour, perdus dans les turpitudes de la vie, voyageurs sans âme sœur, errant, toujours, à la recherche de leur moitié absente.

ng : Je te souhaite que l’un de ces voyageurs, un jour, te fasse découvrir ce petit coin sauvage, duquel toute crainte est absente. Je ne ris pas !

Hinaut49
pensée"nocturne"

Oh ! toi, Dracula un des voyageurs de l'éternité,
tu te ris des rides du temps
et ton âme, d'où toute quiétude est à jamais absente,
s'enfonce dans les profondeurs de ta nuit sauvage.

Le texte le plus court

(en nombre de mots, et en cas
d'égalité, de lettres).

Crysalide :
Sauvage, absente, je ris des voyageurs.

6 mots, seulement 2 mots = 5 lettres ajoutés aux 4 imposés !

Chrysalide peut m'envoyer par MP le nom pour le prochain jeu.

Le texte le plus original.

en particulier, si les mots fournis sont utilisés dans des expressions idiomatiques,

des sens particuliers ou des jeux de mots.

Voyageurs a été le plus souvent utilisé au sens de "personnes qui voyagent".
Ris a été massivement utilisé au sens d'exprimer sa joie. (verbe rire au présent ou au passé simple à la première ou à la deuxième personne du singulier, voire même à l'impératif présent)
Absente a le plus souvent été utilisé comme contraire de "présente", très souvent dans la locution "absente de + un lieu".
Sauvage a parfois décrit un paysage a l'état naturel, parfois un animal dans un sens voisin de "féroce".
Plus rarement, nous avons lu "voyageur" dans un sens plus abstrait (voyageur du temps...), "ris" a été utilisé dans l'expression "se rire de..." qui signifie "surmonter facilement (un obstacle par exemple), absente au sens figuré "rêveuse". Ce sont ces sens qui ont fait l'objet de "points bonus d'originalité"

ng :

Enfant sauvage, d’essence absente, tu te ris des psychologues, ces voyageurs de l’esprit !

Texte le plus intéressant

pour son contenu culturel

Rita12 :

La Statue de la Liberté et le musée Ellis Island à New York voient défiler chaque année, un nombre considérable de voyageurs : le premier monument, cadeau de la France à l'occasion de la déclaration d'indépendance américaine, est devenu le symbole national par excellence et la première silhouette que le touriste voit en arrivant par bateau. Le cinéma aussi s'est emparé de son image tel que dans le gendarme à New York. Je ris en me souvenant d'un cadeau français à Québec: un "Cube blanc" situé place de Paris : lorsque le guide nous l'a montré, l'éclat de rire à été retentissant.
L'histoire du deuxième monument est lié entre autres à un épisode de drames d'êtres humains victimes d'une loi sauvage obligeant les immigrés à y séjourner avant d'être acceptés à poursuivre la quête du rêve américain, transformant l'endroit en bouillon de culture microbienne et faisant évoluer certains vers la mort. La jeunesse n'était pas absente au nombre de ces infortunés, exemple Annie Moore immigrante de 15 ans.

Texte le plus intéressant

pour l'histoire racontée ou évoquée

Le choix a été douloureux, mais il faut bien un gagnant ! Je choisis celui-ci parce qu'il m'a vraiment fait rire, et qu'il est écrit dans une langue très simple.

ng

Où est ta mère ? Mais enfin, ne prends pas cet air sauvage,  je te demande juste où est ta mère. Les derniers voyageurs ont embarqué, le train va partir. Mais où est donc ta mère ? Toujours absente au mauvais moment, celle-là ! Le train ? Quoi… le train ? Quel train ? Le train qui vient de partir, sur le quai d’en face ? Oui, je le vois, il est parti, pourquoi ris-tu ? Ta mère est… pardon, j’ai mal entendu…

Mais laissez-moi applaudir encore :

Enri pour le texte le plus drôle.

Eos pour un texte bien construit.

Jonquille, un grand bravo pour un texte plein de fraîcheur, de notre seule candidate non-francophone !

Planbis pour une histoire haletante, tant dans la fiction que dans la réalité de sa rédaction !

Et puis mes coups de coeur (je fais de la tachycardie, moi, avec ce jeu !) de la catégorie "poétique"... je ne sais même pas quoi dire, Hinaut, K-sar, ng, Aurore... Tous "hors concours", hors du temps... allez, on se les relit encore une fois, ces 5 textes que j'aurais voulu faire gagner :

K-sar
Il y a eu, a et aura toujours des voyageurs ... Tu le sais.

Même au crépuscule, tu te ris de moi.

Je n'ai pas le sentiment d'être bien née mais le fait de n'être qu'un animal sauvage suffit à combler le manque d'adrénaline de ton public.

Mon père me dit à sa mort : " La raison est le bien fondé de toute civilisation, ne pas en abuser et prendre soin de soi-même te sera propice lors d'évènements sombres, ne te justifie pas face à elle. "

Je n'ai jamais pu me souvenir de son nom.

Ma maman fut absente à ma naissance, elle succomba au fruit charnel d'une vie paisible et sans soucis.

Je n'oserai donner un nom,

Si ce n'est, le seul Dieu parmi les ombres avec lequel je serai un jour.

La mort.

ng :
Allongée, elle songe…
son esprit est ailleurs,
dans les volutes de fumée
de ce pétun sauvage.
allongée, elle songe,
te fait part de ses rêveries…
Et tu ris.
Voyageurs éphémères
Mais vers quel hémisphère ?
Allongée, elle songe,
Eternelle absente…


Aurore :
Cette vie, d'habitude je ris de ses ravages...
Mais ce jour là, c'est la mort qui était de passage.
Après avoir déversé ma rage, je revins m'asseoir au bord d'un rivage...
Cette vie n'est qu'un mirage, une image sans visage, donnant à ce monde cette allure sauvage.
Bientôt, je rejoindrai les voyageurs du temps sur une autre plage...
Peut-être en tant que sage parmi les sages, ceux dont on mémorise les mots et messages...
Peut-être comme d'autres, oubliée, absente, effacée par l'âge....
Une chose est sûre, ce jour-là, ce sera pour moi, la fin du voyage...

ng :

C’était il y a trente ans, un doux mardi ensoleillé. Les examens approchaient, nous avions à peine seize ans, nous étions insouciants. Tu me regardes, tu me souris, je te suis. Je revois notre fuite du lycée – tu m’entraînes et tu ris – notre course effrénée – je ris, m’essouffle, te dis : « attends-moi ! » – puis la découverte fortuite de ce petit coin sauvage. Tu t’arrêtes, tu me regardes… me souris… nous rions, nous nous enlaçons… et nous envolons !
Depuis ce merveilleux mardi, nous ne nous sommes jamais séparés, ou alors si peu, pas plus d’une journée… trente ans de bonheur, d’amour sans faille.
Nous avons croisé de nombreux égarés de l’amour, perdus dans les turpitudes de la vie, voyageurs sans âme sœur, errant, toujours, à la recherche de leur moitié absente.

Hinaut49
pensée"nocturne"...

Oh ! toi, Dracula un des voyageurs de l'éternité,
tu te ris des rides du temps
et ton âme d'où toute quiétude est à jamais absente
s'enfonce dans les profondeurs de ta nuit sauvage.